Raymond LE BLANC
6/12/1914 Le Havre – 16/06/1942 près de Retford (Angleterre)
Élève lycée de garçons (1920-1924)
Sergent bombardier dans la Royal Air Force
Mort pour la France
Raymond Le Blanc naît au Havre. Son père est transitaire, sa mère, quant à elle, est de nationalité anglaise. La famille vit 48 cours de la République, un immeuble cossu sur le trottoir Est, entre gare des voyageurs et gare de marchandises. Son père, mobilisé pendant la première guerre mondiale, y a été grièvement blessé, puis rapatrié dans un hôpital militaire proche de Honfleur (Calvados). Le jeune Raymond va fréquenter le « petit lycée », depuis la classe enfantine (maternelle) jusqu’en 10ème (CE1).
On ne sait rien de la suite de son cursus scolaire. On le retrouve en 1936 à l’école d’aviation d’Istres, dans les Bouches-du-Rhône. Cette école, installée depuis 1917 au bord de l’étang de Berre, a pour vocation de former des pilotes militaires. Lorsque survient l’armistice de juin 1940, Raymond Le Blanc est en Angleterre, et, sans doute en vertu d’une double nationalité, il est admis à s’engager, en juillet 1940, dans l’armée de l’air britannique comme bombardier avec le grade de sergent.
Le 16 juin 1942, Raymond Le Blanc trouve la mort, ainsi que les six autres membres (britanniques) de l’équipage d’un bombardier quadrimoteur « Short Stirling » lors d’un vol d’entraînement, au nord-est de Retford (Nottinghamshire, non loin de Sheffield). Il est inhumé à Finningley, dans le même secteur du nord-nord-est de l’Angleterre.
Son nom est gravé sur le monument aux Morts du lycée François 1er.
Bien qu’il n’ait pas été homologué dans les Forces aériennes françaises libres, le colonel Henry LAFONT, Compagnon de la Libération, ancien des FAFL a estimé que le nom de Raymond Le Blanc devait figurer dans « Aviateurs de la Liberté », mémorial des FAFL édité par le Service historique de l’armée de l’Air.
Sources :
Écrit par : Jean-Michel Cousin
Le 28/06/2024