HISTOIRE DE L’ASSOCIATION

Le 12 novembre 1867, quelques lycéens faisant partie de la première génération de bacheliers issus de cet établissement flambant neuf, puisqu’inauguré un an auparavant, se promirent de s’y retrouver régulièrement, et créèrent un comité provisoire, sous la présidence de Gabriel DELZONS, qui devait devenir en 1868 l’Association des Anciens Élèves du Collège et du Lycée du Havre, avec pour premier président Lionel LATHAM, père du célèbre aviateur Hubert LATHAM.

Le 5 mars 1870, l’Association fut reconnue d’utilité publique par décret de Napoléon III. En 1963, le lycée d’État de garçons, ainsi qu’on le nommait à cette époque, devint le Lycée François-Ier. L’Association modifia ses statuts pour prendre ce nom en 1998.

Depuis 150 ans, l’Association a su notamment maintenir les buts fixés par l’article premier de ses statuts : entretenir les relations d’amitié qui se sont formées au lycée, venir en aide selon ses possibilités à ses membres, conjoints survivants et enfants, aider moralement et financièrement les élèves pendant leur scolarité et les premières années de leur vie étudiante ou active, participer à la vie intellectuelle et culturelle de la Cité.

Mais son action ne s’arrête pas là.

En 1989, l’Association a bénéficié d’un legs de la part de Mademoiselle Andrée LÉVAREY et, pour respecter les volontés de celle-ci, elle organise, de façon bisannuelle et en alternance

• Le Prix de la Vocation Andrée LÉVAREY
• Le Prix Littéraire LÉVAREY-LÉVESQUE

De plus, et dans la mesure des moyens de l’Association, la commission Maurice LÉVAREY peut attribuer une aide sociale à un(e) élève ou ancien(ne) élève du Lycée en difficulté.

L’Association organise également chaque année depuis 1921, aux alentours du 11 novembre, devant le monument aux morts du Lycée, une Cérémonie du Souvenir , pour célébrer la mémoire des élèves, anciens élèves, personnels et professeurs de l’établissement morts pour la France.

Un hommage particulier est également rendu, dans la salle qui porte son nom, à Gérard Morpain, professeur d’Histoire et Géographie, résistant de la première heure, fusillé au Mont-Valérien le 7 avril 1942.